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Les grands comptes

Dimanche 13 janvier 2002 @ 17:36:55  |  Auteur: ilotech
Rechercher dans Operateurs
Une bataille de titans pour convaincre les grands comptes ...


France Télécom, Worldcom, AT&T, Infonet, Qwest, Global Crossing, NTT, Colt... tous ces opérateurs nourrissent des ambitions planétaires et courtisent les multinationales. Ils tentent de les séduire avec des arguments divers et variés : couverture géographique, services de proximité, étendue des gammes de services et des engagements contractuels... Ce marché exige de lourds investissements en backbones ou en charges opérationnelles, mais il connaît une progression régulière. Les analystes notent, certes, un essoufflement de cette croissance, qui flirtait avec les 30 % l'an passé. «Mais il ne s'agit que d'un ralentissement», assure Marc Cochaux, responsable des études télécoms à l'Idate. «Nous escomptons pour les deux ans à venir une croissance de 15 à 20 %.» De tels investissements se justifient donc.
Côté couverture géographique, les protagonistes ne sont pas logés à la même enseigne. France Télécom (avec Equant et Global One) et AT&T (avec les actifs de Concert) sont, à cet égard, les mieux lotis. Reste que le nombre de points de présence (PoP) dans un pays n'est pas un critère suffisant. «Il faut encore vérifier la localisation de ces PoP», confirme Gabriel Zany, consultant au Meta Group. Ils peuvent se trouver dans les gares ou les aéroports, c'est-à-dire dans des endroits éloignés des centres d'affaires ou des zones industrielles.»
Bâtisseurs de réseaux, ces opérateurs veulent à tout prix proposer des solutions internationales pour accompagner la mondialisation de l'activité de leurs entreprises clientes.


DÉPLOIEMENTS SUR TOUS LES CONTINENTS

En démantelant Concert, rompant son alliance avec British Telecom (BT) après trois ans de relations tumultueuses, AT&T récupère les infrastructures qui lui serviront de tête de pont pour le marché asiatique. Elles se mesurent en nombre de noeuds installés dans dix-sept pays, en réseaux de câbles sous-marins posés entre la Chine et le Japon, en services relais de trames, en centres logistiques opérationnels situés en Australie (Sydney) et au Japon. Ces actifs compléteront les offres AGNS d'AT&T, très développées en Europe occidentale et aux Etats-Unis... Une survivance de Global Network, que le numéro deux mondial des télécoms (chiffre d'affaires 2000) avait racheté à IBM pour 5 milliards de dollars à la mi-1998. Les réseaux voix de Concert vont, pour leur part, tomber dans l'escarcelle de BT, ainsi que les services Frame Relay et IP d'Europe.
En novembre 2000, France Télécom a pris le contrôle de l'américain Equant, société issue de la coopérative des compagnies aériennes Sita, à hauteur de 54,3 %. Il l'a fusionnée avec Global One, son bras armé pour les services aux multinationales. Avec cette opération, le français fait main basse sur une réseau mondial qui irrigue 2 100 villes dans 225 pays (source Idate). Deux mois avant, il avait lancé la construction d'un réseau de transmission haut débit en Amérique du Nord (28 villes reliées, pour un investissement de 222,5 millions d'euros), qui doit être interconnecté avec le réseau européen sans couture (EBN, European Backbone Network) du groupe. L'américain Worldcom, qui a repris MCI en 1998, a été moins chanceux. Touché plus tôt que ses concurrents par la frénésie du rachat, il s'est attiré début 2000 les foudres du département américain de la Justice et celles de la Commission européenne. Pour cause d'abus de position dominante, il n'a pu damer le pion à l'américain Sprint. Ce dernier possède un réseau européen déployé dans 35 villes, sur 19 pays, et a posé 75 câbles sous-marins en fibre optique. Mais Worldcom s'est rattrapé quelques mois plus tard en acquérant Intermedia, spécialisée dans la conception de centres d'hébergement de sites et d'optimisation de bande passante. Avec ce rachat, le spécialiste de la vente en gros de capacités pour les opérateurs s'est positionné sur le marché de l'e-commerce, donc des entreprises.


FRÉNÉSIE DE RACHATS ET EMPLOIS SACRIFIÉS

Les dirigeants de Cable & Wireless seraient, quant à eux, en train de négocier pour aboutir à la prise de contrôle de Colt. Une façon pour les britanniques de garder pied sur le secteur des services télécoms aux multinationales. Cable & Wireless briserait aussi son isolement et gagnerait ainsi des points sur les marchés d'Europe de l'Ouest où sa présence est faible. Il n'a réalisé que 120 millions de livres de chiffre d'affaires l'an dernier au Royaume-Uni, même s'il y dispose d'une bonne capillarité de réseau. En France, 27 points de présence desservent trois boucles locale situées à Paris, Lyon et Marseille. En Europe, le réseau de Colt aboutit dans 29 villes, sur 12 pays, le plus souvent équipées de boucle locale.
Survivance des alliances telles qu'on les concevait au siècle dernier, Infonet réunit six opérateurs dans son capital. Certains devraient disparaître, tel KPN, d'autres monter en puissance. Parmi ces derniers figurerait Swisscom. L'opérateur a mis à profit ces deux dernières années pour développer son implantation géographique, notamment dans les pays d'Europe de l'Est. Déjà présent dans 60 pays, il a installé 180 PoP desservant 3 000 villes. L'an dernier, il a investi 650 millions de dollars pour moderniser son réseau et 250 millions de dollars pour étendre sa couverture en Asie-Pacifique.
Un autre acteur s'est placé sur l'échiquier mondial des entreprises multisites, la société Global Crossing, sise aux Bermudes. Spécialisée à l'origine dans la fourniture de capacités transcontinentales aux opérateurs, la compagnie a pris pied, grâce aux rachats de Frontier et de Racal, sur le marché des entreprises (transmission de données). Ses atouts ? Les capacités d'un réseau paneuropéen DWDM couvrant 23 villes (8 pays) et un backbone IP qui irrigue 27 pays. Via des MAN et des boucles SDH, elle possède une bonne capillarité, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Mais cette frénésie d'achats d'entreprises et d'investissements a un coût humain. Global Crossing supprime ainsi 15 % de ses effectifs, Worldcom 10 %, Câble and Wireless 22 %, Equant 20 %. C'est l'histoire des vases communicants : pour dépenser plus, il faut diminuer les marges d'exploitation. Avec les réductions de personnel, Equant réalisera une économie de «100 millions de dollars sur une base annuelle, et atteindra un niveau d'effectif compatible avec sa structure de coûts et avec les revenus escomptés»...


DES PORTEFEUILLES SERVICES REDONDANTS

Deuxième argument massue pour convaincre cette clientèle exigeante et très bien informée : le portefeuille de services. Certains opérateurs choisissent en ce domaine la diversité, tandis que d'autres, tel Infonet, préfèrent se spécialiser dans des services qu'ils maîtrisent de bout en bout. Mais les opérations de fusion soulèvent des problèmes relatifs à la rationalisation du portefeuille de services et à l'intégration des infrastructures. Des sujets à propos desquels l'alliance AT&T/BT a choisi de «botter en touche». Chez Equant, les équipes travaillent aujourd'hui à la consolidation de quatre grandes familles de services. Quant au choix des services, tous les opérateurs obéissent aux mêmes impératifs. «Il faut se positionner sur les marchés où les marges sont élevées, comme les services de réseaux VPN IP et d'hébergement de sites Internet», estime Bernard J. Ebbers, président et CEO de Worldcom. La majorité de ces opérateurs sont frappés par la baisse drastique des prix du trafic Internet (près de 50 % en une année) et des appels internationaux (environ 40 % au Japon). Pour les liaisons entre certaines destinations, 90 % de la bande passante seraient inutilisés. Alors, en attendant, les opérateurs exploitent d'autres gisements qui s'appellent services ATM et Frame Relay, réseau privé virtuel IP, web hosting...

Christine SEROU

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