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La téléphonie sur Wi-Fi est loin du DECT

Samedi 18 décembre 2004 @ 16:53:58  |  Auteur: boiboisse
Rechercher dans VoIP et ToIP
Complément naturel d'une solution d’IPBX, la téléphonie sans fil sur Wi-Fi est déjà opérationnelle. Mais sa relative immaturité en termes de coût, de technologie et de standardisation laisse une fenêtre ouverte pour l'ancienne technologie DECT.
La cause est entendue, la téléphonie d’entreprise migre progressivement vers l’IP. Pour le sans fil, la logique voudrait que le Wi-Fi prenne le pas sur le DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunication), norme étroitement liée à la téléphonie traditionnelle. D’autant que les combinés ad hoc sont déjà là.

Mais en pratique, la voix sur Wi-Fi est loin d’avoir atteint le niveau de maturité du DECT, tant sur le plan de la technologie que de la standardisation et des coûts.

Coût: distinguer terminaux et infrastructure

D’un point de vue économique tout d’abord, le coût des téléphones Wi-Fi est de l’ordre de 400 à 500 euros, soit cinq à dix fois plus que les DECT. Ces tarifs baisseront toutefois au cours des deux prochaines années. Il existe déjà des combinés vendus moins de 200 euros, mais ils ne supportent pas les protocoles propriétaires des IPBX, les mécanismes de roaming, et ne permettent pas d'accorder un degré de priorité à la voix.

Côté infrastructure, dans une entreprise qui a déployé des bornes Wi-Fi ou souhaitant prochainement le faire, le coût est en principe nul. À ceci près que pour la voix, la couverture doit être sans couture alors qu’en matière de données, on peut se contenter par exemple d’une borne par salle de réunion. De plus, pour absorber les flux vocaux, il peut être nécessaire d’augmenter le nombre de bornes. À moyen terme, il sera toutefois logique de déployer une seule infrastructure polyvalente plutôt que des passerelles DECT, par nature dédiées à la voix. Mais à l’inverse, une entreprise qui n’a nul besoin d’un réseau Wi-Fi pour les données aura souvent intérêt à greffer une passerelle DECT sur un IPBX.

Maturité technologique des terminaux: le DECT toujours devant

À tous points de vue, les téléphones Wi-Fi sont moins performants que leurs homologues DECT. Ils sont tout d’abord plus lourds, même si leur poids est raisonnable (150 à 200 grammes) et leur autonomie plus faible – deux à quatre heures en fonctionnement et quinze à quatre-vingt heures en veille. Les DECT font jusqu’à cinq fois mieux. Quant à leur portée, elle n’excède pas cent mètres sans obstacle contre trois cents mètres pour un DECT.

Infrastructure: une normalisation incomplète

La voix sur Wi-Fi nécessite la mise en œuvre de mécanismes, qui resteront pour la plupart propriétaires encore quelques mois. Le roaming – passage d’une borne à l’autre sans coupure d’une communication – n’est normalisé que pour un réseau de niveau 2. Autrement dit, les différentes bornes doivent appartenir au même sous-réseau, alors que bien souvent un étage d’immeuble est découpé en deux sous-réseaux.

Pour lever cette contrainte, il faut adopter du roaming de niveau 3. Cisco a développé une technologie propriétaire, mais aucune normalisation n’est en cours. Parallèlement, si roaming de niveau 2 est standardisé, le mécanisme prévu génère une à trois secondes de latence lors d’un changement de borne. Un standard baptisé 802.11R permettra bientôt de descendre sous les 150 ms. En attendant, Cisco et Spectralink ont là encore développé leurs propres solutions.

Autre problème du Wi-Fi: contrairement à l’Ethernet commuté, le débit est partagé. Il faut donc, au niveau de chaque borne, donner la priorité à la voix via un mécanisme bientôt normalisé sous le nom de 802.11E; il n’est toutefois pas aussi efficace que DiffServ (dédié aux réseaux IP filaires). «Il n’est pas possible d’allouer une partie de la bande passante à la voix, mais seulement de donner aux paquets qui la transportent un accès plus rapide au média radio.

Cette méthode est suffisante à condition de ne dépasser sept conversations simultanées par borne», confirme Vincent Blavet, consultant réseaux chez Cisco. Une autre technique incluse dans la norme 802.11E est déjà mise en œuvre par Spectralink. Elle permet de contourner cette limite en aiguillant certaines conversations vers des bornes moins chargées.

Heureusement, tous ces mécanismes peuvent être implémentés sur d’anciennes bornes. Par exemple, la priorisation de la voix est possible sur les Cisco Aironet AP 350 lancées en 1999. Et la migration vers le 802.11E et le 802.11R devrait être possible. En attendant que ces normes soient finalisées et mises en œuvre par les constructeurs (courant 2005), la Wi-Fi Alliance a publié un label baptisé WMM (Wi-Fi Multimédia). Basé sur une version d'ébauche du 802.11E, il sera apposé sur certains produits début 2005.

Une offre dominée par Cisco et Spectralink

Les mécanismes propriétaires de roaming et de mise en priorité doivent être supportés à la fois par les bornes et les téléphones, ce qui explique que pour l’instant ces éléments proviennent impérativement du même constructeur. Or, seuls Cisco et Spectralink proposent des solutions complètes. Ce dernier fournit plusieurs constructeurs d’IPBX dont Alcatel, Avaya et Mitel. «Nous avons opté pour l’OEM en attendant que le marché mûrisse et que les standards se stabilisent», commente Gilles Cordesse, directeur marketing France chez Avaya. Comme Alcatel, ce constructeur ne s’est pas contenté d’apposer sa marque. Il a implémenté un firmware (microprogramme) spécifique qui permet de supporter le protocole propriétaire de son offre IPBX.

Source ZDNet

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