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IMS : la révolution des télécoms

Mercredi 21 décembre 2005 @ 09:31:44  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Telecom info divers
Passer par IP ouvre de nouvelles perspectives aux opérateurs, s'ils spécifient une nouvelle architecture, IMS.
Une révolution se profile dans les télécoms. Elle tient en trois lettres : IMS, pour IP Multimedia Subsystem.

IMS fournit une couche intermédiaire au coeur des réseaux pour passer du mode appel classique (circuit) au mode session. Autrement dit, il permet d'ouvrir plusieurs sessions au cours d'une même communication. De là, de multiples scénarios sont possibles.

Par exemple, en déplacement chez votre sous-traitant, vous ouvrez une conférence audio depuis votre mobile avec l'équipe commerciale au grand complet. L'image étant plus parlante, vous passez en mode vidéo pour leur montrer le prototype du nouveau produit, tout en continuant votre exposé.

Parallèlement, dans une seconde fenêtre, le service financier vous montre le business plan de lancement dans un tableau Excel, tandis que le service marketing vous envoie le clip publicitaire prévu... Pour vérifier les données envoyées par le directeur financier, vous vous connectez à l'intranet de votre entreprise et, une fois dans le PGI, vous modifiez les données à la volée. Difficile de faire plus interactif.

Bien sûr, le scénario ci-dessus est extrême !

Les premiers services IMS seront beaucoup plus simples, à commencer par la convergence fixe/mobile. Mais la convergence entre le monde de la téléphonie et l'univers IP laisse augurer une profonde mutation de l'offre. Et ce, pour une simple raison, expliquée par Denis Attal, vice-président architecture et technologie d'Alcatel : « La voix, c'est game over. Le téléphone n'existera bientôt plus que couplé à d'autres services. » L'avènement du transport quasi gratuit de la voix par Internet, chez Skype ou Google Talk, réduit drastiquement le revenu moyen par utilisateur pour les opérateurs, fixes ou mobiles.

Une réalité bien intégrée par les opérateurs : la voix ou Internet ne seront plus bientôt qu'un robinet parmi tant d'autres avec une faible valeur ajoutée. « S'ils ne veulent pas devenir aussi transparents qu'un fournisseur d'eau ou d'électricité, s'ils veulent conserver une image de marque, il leur faudra rajouter beaucoup de nouveaux robinets afin d'accroître les revenus, mais aussi le caractère vivant de la relation avec le client », poursuit Denis Attal.

Création d'un consortium

Certes, les opérateurs télécoms proposent régulièrement de nouveaux services, que ce soit du contenu par l'intermédiaire des portails, l'e-mail, l'accès Internet rapide, etc. Manque, malgré tout, à cette palette, la possibilité de mélanger les composants multimédias, par exemple rajouter une session de chat à de la vidéo, envoyer une photo pendant la conversation...

Bref, autant de services aujourd'hui presque naturels dans le monde Internet et chez ses acteurs (Google, Skype, MSN, AOL...). C'est pour ne pas laisser échapper ce marché que les opérateurs réunis se sont mis d'accord au sein du consortium d'opérateurs UMTS, le 3GPP, et Tispan pour les opérateurs de téléphonie fixe, pour poser les bases du standard IMS, une sorte de sous-réseau ou réseau parallèle fondé sur le protocole Internet IP, et lutter ainsi à armes égales avec les « pure players » du monde Internet et de l'informatique. Avec IMS, ils se donnent les mêmes possibilités de services que celles procurées par les réseaux et infrastructures informatiques, mais avec comme terminal, un simple téléphone fixe ou mobile compatible SIP, ou ordinateur portable, bien sûr.

Des protocoles simples et éprouvés

« IMS, c'est du bon sens et l'utilisation de techniques largement répandues et qui fonctionnent. On peut résumer IMS de manière assez simple, c'est l'addition de la voix sur IP, des protocoles SIP et RTP et de l'e-mail », explique Denis Attal.

Pour faire simple, SIP (Session Initiation Protocol) ouvre la session et détaille quel type de codec sera transmis, et vers quel port de l'ordinateur, lors de la session par RTP (Real Time Transport Protocol). L'e-mail, parce qu'une session SIP utilise le même type de formalisation d'adresses qu'un e-mail. « Dans IMS, vous retrouvez le même type de circuit que dans l'e-mail. D'ailleurs, SIP reprend, à peu de choses près, le même type de constitution de message qu'un e-mail. C'est un protocole texte », détaille Denis Attal.

« IMS, c'est un SIP intelligent, reprend Frédéric Fleurat, directeur technique de Lucent. SIP était un protocole conçu, à l'origine, de façon verticale, où un client SIP sur le terminal discute directement avec un autre client ou par l'intermédiaire d'un proxy dans le réseau. L'IMS enrichit cette notion de proxy en y ajoutant des règles de routage intelligentes, afin de terminer l'appel au bon endroit, en fonction d'un certain nombre d'informations telles que la localisation, la présence, le type de terminal...

Il ouvre la porte à de nombreux services, grâce à la simplicité et à l'utilisation de standards dont, outre SIP, RTP et XML. Avec ce trio, il sera très facile de développer des applications métier. À condition que ces standards soient respectés et restent ouverts. Si c'est lecas, il faudra inciter la communauté de développeurs à travailler pour cette plate-forme et, à terme, on peut imaginer des services d'applications hébergées accessibles depuis son terminal. » Enfin, à long terme !

Dans un premier temps, tout le monde est d'accord pour dire que la première application sera celle de présence et de localisation. « La présence, c'est un peu comme sur les messageries instantanées, à savoir est-ce que je suis disponible pour être appelé ou non ? Mais, il faut savoir qu'avec les indicateurs de présence, les opérateurs peuvent perdre beaucoup d'appels et donc autant de chiffre d'affaires, explique Frédéric Fleurat, est-ce que ça fait sens pour eux ? ».

Des opérateurs en attente

« Au vu des coûts induits par les plates-formes IMS, aucun opérateur n'est vraiment pressé de les mettre en oeuvre, mais le premier qui lancera des services sera tout de suite suivi par les autres. Personne ne peut se laisser distancer », analyse Charles Noblet, chargé du développement commercial coeur de réseau pour Motorola.

« Il est vrai qu'IMS est une révolution, constate Frank Esser, PDG de SFR France, mais nous irons étape par étape. Aujourd'hui, l'infrastructure est encore très chère, de l'ordre de 200 à 300 millions d'euros. Par ailleurs, il faut savoir quel type de services proposer. » Certains n'ont pas ces états d'âme. « Telecom Italia propose déjà un service de visioconférence et, en utilisant IMS, il est possible de commencer une session vidéo en cours de communication. Il suffit de demander un canal de données et d'envoyer ce que l'on veut », détaille Didier Gorius, chef de produit chez Nokia.

Le mode session est la grande force d'IMS. Ainsi, une des « killer app » possibles peut, pour le grand public, être le jeu en réseau. Un opérateur de téléphonie mobile français planche déjà sur la question. « En Europe, les opérateurs regardent et nous ne connaissons pas de déploiements prévus à court terme. La technologie UMA, qui fait converger fixe et mobile, est plus intéressante pour l'instant. Néanmoins, dès la mi-2006, on verra les premières mises en oeuvre du côté des opérateurs de téléphonie fixe qui ont déjà un réseau IP pour remplacer le réseau circuit », prédit Charles Noblet.

« La mutation vers IMS dépend de l'obsolescence des réseaux des opérateurs. Ceux qui, comme British Telecom ou France Telecom, ont installé leurs commutateurs dans les années 1970, doivent aujourd'hui les changer. Donc, autant aller directement vers un monde IP », confirme Frédéric Fleurat, avec ce bémol, nous avons déjà les réseaux intelligents qui offrent des milliers de services. En France, cinq seulement sont utilisés, dont la présentation du numéro. Il ne faudrait par refaire la même erreur avec IMS. »

MaCS réfléchit aux nouveaux services

C'est l'intérêt des équipementiers de pousser à la roue pour vendre de nouvelles plates-formes. Lucent, Nokia, Ericsson (qui a racheté Marconi), Alcatel, Nortel sont les principaux pourvoyeurs de cette technologie.

Mais, pour les opérateurs de téléphonie fixe et mobile, l'investissement se fera sous contrainte et ils devront avant tout trouver un nouveau modèle économique pour engranger de nouveaux revenus, suffisant à compenser les éventuelles pertes occasionnées par le passage à IP. Pour ce faire, un consortium s'est créé, MaCS (comprenant Nokia, Deutsche Telekom et France Télécom, entre autres), dont l'objectif est de trouver de nouveaux services rendus possibles par IMS.

En tout état de cause, si la convergence fixe/mobile apparaît en premier, l'exploitation à plein d'IMS n'aura pas lieu avant cinq ans.

Source: www.01net.com

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