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Le PoE pour avoir un unique câblage

Mardi 10 janvier 2006 @ 19:48:52  |  Auteur: compaq
Rechercher dans VoIP et ToIP
La technologie PoE concentre voix, données et courant électrique dans un même câble. Une solution pratique dans les déploiements de téléphones IP.
La technologie PoE (Power over Ethernet) sera-t-elle le principal catalyseur de la migration vers la VoIP ? Souvent méconnue, cette technologie permet de véhiculer, sur un câble réseau standard (à partir de la catégorie 3), une tension de 48 V, afin d'alimenter des téléphones IP, mais aussi tous types d'équipements à basse consommation, telles des caméras de vidéosurveillance et des bornes Wi-Fi.

Un dispositif qui facilite grandement l'essor de la VoIP, selon Philippe Bessaguet, cofondateur et vice-président de Ques-Com, une société française spécialisée dans les passerelles IP. « Les gens n'ont pas l'habitude qu'un téléphone ait besoin d'une prise de courant et cela les bloque pour l'adoption de la VoIP. Si l'on veut qu'une nouvelle technologie soit massivement adoptée, il faut faire disparaître les freins mentaux. Et pour cela, il faut que celle-ci apporte non seulement des fonctions supplémentaires, mais surtout quelque chose de strictement équivalent à l'existant. »

La technologie : rentabiliser le câblage Ethernet

Depuis 1996, date de son apparition avec le protocole H.323, la voix sur IP, comme nombre de technologies novatrices, a suscité beaucoup de polémiques et de controverses. Après une longue maturation technologique, celle-ci trouve enfin un écho de plus en plus favorable auprès des DSI de PME et de grands comptes.

« La fiabilité des équipements s'est considérablement améliorée, affirme Laurent Couraud, ingénieur avant-vente au sein de l'agence nantaise de l'intégrateur Amec Spie. Depuis un an, nous sentons un regain d'intérêt de la part des décideurs informatiques pour la VoIP, avec davantage de projets en cours. Nous avons déjà quelques belles références. Mais le grand décollage aura vraisemblablement lieu en 2006. » Parmi les freins fréquemment cités par les utilisateurs, on trouve en particulier la perte d'utilisation du téléphone lors d'une coupure de courant.

Avant la disponibilité de la technologie PoE, les premiers téléphones IP étaient en effet alimentés sur le secteur, et non par la prise réseau, comme c'est le cas avec les postes traditionnels. Aux yeux des utilisateurs finals, la téléphonie sur IP apparaissait alors comme une régression par rapport à la téléphonie classique. « Un PABX traditionnel peut fonctionner huit heures grâce à ses batteries, en alimentant les téléphones », rappelle Laurent Couraud.

Mais, depuis juin 2003, la donne a changé. Sous l'impulsion de la société iraélienne PowerDsine, l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) entérine la spécification 802.3af, qui permet de transmettre du courant sur un câble Ethernet standard (cuivre à paire torsadée). Depuis, bien conscients du réel bénéfice qu'apporte l'alimentation à distance des terminaux IP, les constructeurs de commutateurs font feu de tout bois pour proposer des modèles de périphérie de réseau (ou d'extrémité), capables d'injecter du courant dans les câbles Ethernet.

Les besoins : saisir l'opportunité d'un nouveau projet

PoE, une technologie de plus en souvent intégrée aux nouveaux matériels IP, est généralement mise en oeuvre à l'occasion d'un projet global de migration ou lors du renouvellement d'équipements télécoms. Ce fut le cas récemment chez Vecteur Plus, une société nantaise employant environ 120 personnes, où il s'agissait de renouveler le système téléphonique de l'entreprise.

Le métier de cette entreprise de services consiste à éplucher les appels d'offres provenant des journaux officiels, à les informatiser, à les qualifier, puis à les livrer à ses clients. « Précédemment, nous avions déjà opté pour un PABX IP de marque WellX. Cette société n'existe plus aujourd'hui, ce qui pose problème. Le choix du PoE s'est opéré naturellement dans le cadre du projet », se souvient Pascal Schelcher, administrateur réseau de la société, qui dispose désormais d'un PBX IP de marque Astra Matra (ex-EADS Telecom).

Mais la téléalimentation n'est pas toujours liée aux projets de VoIP, et nombreuses sont les applications pouvant tirer parti de celle-ci. Star Développement, par exemple, est l'éditeur d'un logiciel de type PGI spécialisé dans la gestion des stocks de matériaux à destination des enseignes spécialisées, telles que BigMat. « Plus qu'un logiciel, c'est une solution clé en main que nous fournissons, tant logicielle que matérielle : celle-ci intègre des PDA industriels, qui sont utilisés pour saisir les codes à barres des matériaux sur les espaces de stockage en plein air. Pour faciliter la mise en oeuvre de cette solution, nous avons privilégié des points d'accès Wi-Fi basés sur la technologie PoE », explique Thierry Jaulin, président de cette petite société basée à Luçon, qui compte seize personnes.

Christophe Jeannerot, administrateur réseau et téléphonie chez l'horloger franco-suisse ISA, a, quant à lui, mis en oeuvre l'alimentation à distance (lire l'encadré), dans le cadre d'un déploiement voix sur Wi-Fi : « En migrant vers la voix sur IP pour les postes fixes, nous avons également migré vers la voix sur Wi-Fi pour les postes sans fil. Or, une bonne couverture Wi-Fi nécessite de poser un nombre important de points d'accès. L'alimentation à distance simplifie considérablement ces installations. »

Les gains : simplicité, économie, disponibilité

La simplicité de câblage est le premier argument en faveur de cette technologie. « Nous posons les points d'accès en extérieur, dans des endroits où il est parfois bien difficile de trouver une prise électrique. Nous ne tirons qu'un seul câble, c'est donc un vrai confort », assure Thierry Jaulin, qui fait confiance à D-Link dans le choix de son matériel PoE. Avec à la clé, de sérieuses économies : « Cette technologie ne nécessite aucune compétence électrique et nous évite de faire appel à un électricien avec les frais que cela entraîne. »

Pour Pascal Pouit, directeur informatique du conseil régional d'Aquitaine (lire l'encadré), la téléalimentation contribue grandement à la convergence vers le tout-IP : « La voix, les données informatiques ainsi que l'alimentation passent désormais sur le même câble. A titre d'exemple, pour accueillir 300 à 350 personnes dans notre nouveau bâtiment acheté en 2002, il aurait fallu, avec la téléphonie traditionnelle, installer au moins 900 prises informatiques (PC, imprimantes réseau, portable...) et 400 prises de téléphone (salles de réunion, fax...). Mais, avec la VoIP, nous n'avons installé que 750 prises réseau, d'où une économie de câblage que nous estimons comprise entre 500 et 600 prises tous types confondus, soit environ 180 000 euros. Sans compter les éventuelles économies de prises électriques... »

Pour le conseil régional d'Aquitaine, un autre bénéfice attendu du PoE était d'éviter l'indisponibilité du téléphone en cas de coupure de courant. Son infrastructure réseau est donc alimentée par des onduleurs, eux-mêmes secourus par un groupe électrogène (lire l'encadré). Une préoccupation que l'on retrouve chez le nantais Vecteur Plus : « En cas de coupure de courant, le téléphone fonctionne encore pendant une petite demi-heure, soit l'autonomie des batteries de nos onduleurs réseaux, mais nous conservons quelques postes analogiques pour appeler les numéros d'urgence », explique l'administrateur réseau, Pascal Schelcher.

Chez ISA, qui dispose pourtant d'un réseau ondulé, la téléalimentation s'est révélée une source d'économies. Pour assurer la disponibilité du téléphone, « il aurait fallu brancher les bornes sur le réseau ondulé de l'entreprise, ce qui coûtait nettement plus cher et était plus compliqué », estime Christophe Jeannerot.

La mise en oeuvre : de multiples options possibles

Pour utiliser la technologie PoE, la première solution consiste à acheter des commutateurs intégrant nativement cette fonction. Ces modèles ont une consommation bien supérieure à celle de commutateurs standards, équivalente en général à celle d'un serveur. A titre d'exemple, Vecteur Plus a opté pour des modèles HP ProCurve 2626 et 2650 PWR à 24 et 48 ports, qui ont une consommation typique de 631 watts, alors que leurs équivalents non PoE ne consomment que 100 watts. Reste que ces commutateurs nativement POE sont également plus chers.

Pour ISA Europe, Christophe Jeannerot, qui a fait le choix d'une solution Cisco de bout en bout, hésitait entre des modèles Catalyst 2950T non PoE et des Catalyst 3560 PoE : « Les premiers coûtaient 700 euros HT et les seconds, 2 060 euros HT. Cette fonctionnalité reste encore chère. » Résultat, Christophe Jeannerot a finalement opté pour les modèles non PoE, mais en acquérant également des injecteurs de courant pour chaque borne. Ce type de produit, appelé aussi patch panel ou Midspan, intègre un dispositif permettant d'ajouter un courant de 48 volts sur les ports de sortie.

Pascal Pouit se souvient de cette première solution implémentée au conseil régional d'Aquitaine : « Le patch panel contribue à gonfler les armoires de brassage, mais il peut se révéler pertinent lorsque l'on ne souhaite pas renouveler les commutateurs. » Côté câblage, Pascal Pouit a voulu « préparer l'avenir » en installant du câble de catégorie 6 dans ses nouveaux locaux, même si la téléalimentation pouvait fonctionner parfaitement avec de la catégorie 5 (le type de câble le plus courant).

Quant à Thierry Jaulin, de Star Développement, il utilise le dispositif inverse de l'injecteur à l'extrémité de la ligne pour séparer l'alimentation des données réseaux. Cet équipement fournit une alimentation continue de 5 ou 12 volts. « L'intérêt est de pouvoir effectuer son choix parmi toutes les bornes Wi-Fi du marché, et pas uniquement les modèles compatibles PoE. Grâce à ce dispositif, n'importe quel point d'accès en 5 ou 12 volts peut être utilisé. »

De fait, la technologie Power over Ethernet, a priori orientée vers le réseau, peut être exploitée dans de multiples applications domotiques pour alimenter à distance non seulement des caméras IP, mais aussi des capteurs, des détecteurs tout ou rien, des actionneurs, des contacteurs, etc. Un champ d'expansion où la technologie Ethernet/IP étend, elle aussi, de plus en plus sa toile.

1 - Economies de câblage

L'utilisation du PoE permet de se passer d'une alimentation secteur, ce qui évite souvent de faire appel à un électricien. Il est bien plus facile de tirer un câble réseau qu'une ligne électrique, car cela ne nécessite aucune compétence particulière. Dans les endroits où il n'y a pas d'alimentation secteur, cette possibilité est vraiment très pratique.

2 - Transparence et simplicité

Tous les utilisateurs interrogés sont formels : la téléalimentation est un moyen simple et élégant pour alimenter les postes IP. Aucun ne constate de problème particulier dans la mise en oeuvre de cette technologie désormais aboutie et complètement standard (réf. IEEE 802.3af) ; elle s'intègre dans une architecture de manière totalement transparente pour l'utilisateur, et réussit à se faire complètement oublier.

3 - Sécurisation électrique des postes

En sécurisant les commutateurs par des onduleurs, voire par un groupe électrogène, les téléphones IP peuvent continuer à fonctionner, même en cas de coupure du réseau EDF. Cette mise en oeuvre permet d'éviter de placer un onduleur pour sécuriser chaque poste IP ou de déployer un réseau électrique de secours uniquement pour les téléphones.

4 - Prix élevé du matériel

Les utilisateurs constatent un vrai écart de tarif entre les commutateurs compatibles PoE et les modèles non PoE (consulter le tableau de l'offre). Les prix varient parfois du simple au double, voire au triple. Il est évident que la partie alimentation de l'équipement est plus complexe à développer et gonfle considérablement la note. Mais le prix des jeux de composants permettant d'injecter le courant sur les lignes devrait diminuer dans les prochaines années avec de plus grands volumes de production.

Source: www.01net.com

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